Le temps des oublis ne saurait durer…
Beautés étranges, témoins du temps qui sombreOubliées, vestiges de plusieurs lunesPour la plupart dérangent, au regard des lacunesMélancolie et trésors des décombres
Quand l’enfant devient grand et le grand devient cendreL’âme du passeur ne fait plus qu’unLui qui était le maître n’est plus rienSeul reste un chuchotement que l’initié peut entendre
Et parmi les pantins, les horloges, les calices,Les sabres, les lampes, les miroirs, les oursons,Les manuscrits roussis, brûlés, fissurés, tachetés de sangLes empreintes du cachet de leur malice
Une lueur de cire pour mettre en lumière ces êtresLa lumière vacillante fait danser les ombresJe compose des éclats qui vagabondentDe l’obscur-clair à la recherche de formes imparfaites
La scène est mienne, ceci est mon desseinJe ne saurais être le guide de la lectureAucun sens à la hauteur du lecteurLe récit est unique à l’histoire de chacun